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lundi 23 avril 2012

Ministry

Ministry : Dark Side of the Spoon
(1999 - Warner Bros.)

Si les disques ayant précédé Dark Side of the Spoon étaient déjà intéressants, (1) c'est à mon sens avec ce septième album que le groupe américain trouve à exprimer le plus personnellement ce qu'il a en tête, poursuivant de désorienter son public (2) en changeant radicalement sa manière de faire.
Ici, en effet, la rage et la puissance qui caractérisent le groupe cèdent du terrain à des ambiances moites, torturées et très noires, pouvant même faire penser à la folie sur certains titres.
Tranchant sur une production de très bonne tenue (3) mais malheureusement trop uniforme, cette réelle différence fait de Dark Side of the Spoon le disque le plus intéressant (et probablement le plus difficile d'accès) du groupe mais ne prend réellement sa saveur qu'après une écoute attentive de l'ensemble.


Musiciens et invités :
- Al Jourgensen : chant (Supermanic Soul, Whip and Chain, Bad Blood, Eureka Pile, Step, Nursing Home et Kaif), guitares, électronique, banjo (Nursing Home), saxophone
- Paul Barker : basse, électronique, chant (Vex & Siolence)
- Rey Washam : batterie, électronique
- Louis Svitek : guitare, électronique
- Zlatko Hukic : guitare, électronique
- Ty Coon : chant (Whip and Chain et Bad Blood)
- Yvonne Gage : chant (Eureka Pile)

(1) Principalement à partir de Psalm 69 : The Way to Succeed and the Way to Suck Eggs (1992), période où le son du groupe se radicalise, laissant une place prépondérante aux guitares et aux rythmiques plombées qui le font basculer dans ce que l'on nomme le metal-industriel.
(2) Ce dernier attendait déjà un nouveau Psalm 69... lorsque Filth Pig (1996), le disque  précédent, est sorti.
(3) Allant donc de Psalm 69... à Animositisomina (2003), déjà moins bon mais nettement supérieur aux albums qui ont suivis (probablement en raison départ de Paul Barker, présent sur tous les autres).

samedi 14 avril 2012

Vuneny

Vuneny : V2
(2006 - Moonlee Records)

Créé en 2003 en Bosnie-Herzégovine, Vuneny, après un premier album de bonne tenue, (1) offre avec V2 une musique électronique penchant largement vers le rock (2) et, à mon sens, son meilleur album.
Mais ses inspirations et influences sont plus vastes : il n'est pas rare de reconnaître des sonorités et ambiances ethniques dans certains morceaux, le groupe sautant joyeusement des unes aux autres, sacrifiant parfois à l'unité de l'album sans toutefois que cela nuise à l'ensemble.
Parfois sombre, souvent entraînante, laissant une grande place aux guitares, la musique du trio, (3) sans être révolutionnaire, reste toujours intéressante et se détache nettement de beaucoup d'autres productions du même genre. 
Le disque peut s'écouter ici : V2.

Musiciens :
- Nedim Cisic : guitare, machines
- Andrijan Zovko : machines
- Asmir Sabic : guitare, percussion

(1) Play That Silence (2004), dont les titres sont plus orientés vers le dub que les suivants.
(2) La présence d'Asmir Sabic, musicien participant à diverses formations résolument rock, ne doit pas être étrangère au son particulier de cet album, le suivant (Whatever Singularity, 2009) étant vraiment différent.
(3) Asmir Sabic quitte le groupe en 2008.

lundi 9 avril 2012

Endless Boogie

Endless Boogie : Focus Level
(2008 - No Quarter)

Si le blues rock d'Endless Boogie semble sonner de manière plus authentique que celui de bien des groupes actuels, c'est peut-être en raison de l'âge de ses musiciens. En effet, ceux-ci jouaient déjà au début des années 70. (1)
À l'écoute de leurs albums, (2) on pense immédiatement à Canned Heat, au Velvet Underground, aux Stooges et aux Rolling Stones. (3) Néanmoins, les américains d'Endless Boogie ne se contentent pas d'un « à la manière de » et s'emparent du genre pour l'imprégner de leur personnalité avec des compositions souvent très longues (jusqu'à 25 minutes, plus généralement autour de 10 minutes), des rythmiques hypnotiques, des sons de guitares sales et un chant bien souvent incantatoire et relevant parfois du grognement caverneux.
Bref, c'est roots et des plus jouissifs et, faute de plaire aux anciens amoureux du genre, ça pourrait curieusement faire de la concurrence aux récentes formations de stoner.

Musiciens :
- Memories : basse
- Jesper Eklow : guitare
- Paul Major : guitare
- Chris Gray : batterie

(1) Paul Major a fait partie des groupes Moldy Dogs et The Sorcerers.
(2) Seulement quatre : deux de trois titres en 2005 (officiellement introuvables aujourd'hui), celui-ci et Full House Head en 2010, tous fortement recommandables.
(3) Bien que n'ayant lu nulle part ce dernier rapprochement, la ressemblance me paraît évidente, jusque dans la manière de chanter sur certains titres.

dimanche 8 avril 2012

Circle

Circle :  Taantumus
(2001 - Bad Vugum)

Circle fait partie de ces formations très difficiles à définir. Avec quelques 40 albums au compteur (1) et de perpétuels changements de musiciens (2) et de styles, (3) le groupe n'en finit jamais de brouiller les pistes et d'assumer une volonté d'indépendance et de refus à la moindre concession.
La seule unité que l'on peu noter tout au long de la carrière du groupe finnois est cette affinité particulière avec les boucles mélodiques hypnotiques. Mais loin de se contenter d'une musique simple et bêtement répétitive, Circle s'emploie à toujours dérouter, transformer, explorer, pervertir, bousculer, détourner et use sans compter de dissonances, arythmies, contretemps et autres contrastes aussi atypiques que surprenants.
A mon sens, Taantumus (4) est l'un des disques les plus accessibles du groupe mais se contenter de cette seule écoute équivaudrait à passer largement à côté de sa vaste étendue créative.
En écoutant, à droite et à gauche, tout ce que je pouvais trouver du groupe, j'en suis venu à me dire de manière répétée : « Circle est au rock ce que Magma est au jazz ». Cette réflexion n'engage bien évidemment que moi mais je n'ai pas d'autre exemple de groupes faisant preuve d'une telle volonté de transformer ce qui existait déjà ni d'une telle capacité à se réinventer soi-même.
Quelques exemples : Valtaisa Hahmo, Suopea, Morn, Taantumus.

Musiciens et invités :
- Teemu Elo : guitares
- Jyrki Laiho : guitare
- Jussi Lehtisalo : basse
- Teemu Niemelä : claviers
- Janne Peltomäki : batterie
- Pike Kontkanen : violon
- Mika Rättö : claviers
- Markku Peltola : harmonica
- Mika Rintala : traitement de signal
- Heidi Viljanen : chant
- Aki Peltonen : guitare
- Tapani Varis : flûte
- Tomi Leppänen : percussion

(1) Depuis Meronia en 1994.
(2) Jussi Lehtisalo, son fondateur, étant le seul à rester présent depuis l'origine.
(3) Rock, heavy metal, rock progressif, rock industriel, math rock, ambient, rock expérimental, rock psychédélique, punk, jazz rock, musique classique contemporaine... La liste n'est pas exhaustive... mais je suis loin d'avoir tout écouté.
(4) Parmi ceux que l'on pourrait ranger dans le tiroir « math rock »...

dimanche 1 avril 2012

Baïkonour

Baïkonour : For The Lonely Hearts of the Cosmos
(2005 - Melodic)


Derrière Baïkonour, (1) on trouve le français Jean-Emmanuel Krieger dont les compositions des deux albums (2) ne laissent pas planer beaucoup d'incertitude quant aux sonorités qui ont bercé sa jeunesse.
Curieusement étiquetée "électronique", la musique de Baïkonour est nourrie par une multitude d'influences, la plus évidente étant celle du rock allemand des années 70 et parfois du rock progressif. Si le tout est entrecoupé de boucles lancinantes et hypnotiques relevant davantage des musiques électronique et psychédélique, c'est principalement le rock des années 70 qui remonte, tant par les sonorités vintage des guitares que par la rythmique et les mélodies. (3)
Si Jean-Emmanuel Krieger ne révolutionne pas la musique de cette époque, il s'en empare et la manie avec un tel talent que ses disques méritent largement de trôner au-dessus de la pile.

Musiciens et invités :
- Jean-Emmanuel Krieger : guitares, basse, claviers, mandal
- Lee Adams : batterie
- Eiji Fuckin Morotomi : batterie (Hoku To Shin ken)
- Etien Rodes : guitare (Hoku To Shin ken et Interquaalude)

(1) Qui est aussi le nom d'une base spatiale soviétique.
(2) Si celui-ci me plaît davantage pour une simple question de choix des sonorités, le second, Your Ear Knows Future (2009), est tout aussi intéressant.
(3) Beaucoup d'entres elles renvoient de manière très précise à une multitude d'autres groupes.