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dimanche 23 septembre 2012

Kravetz

Kravetz : Kravetz
(1972 - Vertigo)

Jean-Jacques Kravetz est un brillant claviériste français qui s'est installé très tôt en Allemagne (1) et qui a participé très activement à différents groupes. (2)
Les longues compositions de cet unique album qui porte son nom laissent une grande place à des solos très inspirés, hésitent entre le blues rock et le rock progressif et se distinguent par l'écriture de celles jouées par les autres groupes auxquels Kravetz a participé.
Le chant, sur le particulièrement réussi premier morceau, est assuré par Inga Rumpf dont la voix puissante, androgyne et voilée se marie parfaitement au style de musique et se laisse malheureusement regretter dans les morceaux suivants. (3)
Une très belle réussite néanmoins, qui pousse à découvrir les autres œuvres de la famille de musiciens présente sur cet album.

Musiciens et invités :
- Carl-G. Stephan : basse
- Udo Lindenberg : batterie
- Thomas Kretzschmer : guitares
- Jean-Jacques Kravetz : orgue, piano, synthétiseur, percussions, chant
- Inga Rumpf : chant
- Roger Hook : guitare acoustique

(1) Où il est bien plus connu que dans son pays d'origine.
(2) Dont Atlantis et Frumpy, pour les plus connus, dans lesquels on retrouve les mêmes musiciens qu'ici.
(3) Si la voix de Jean-Jacques Kravetz est loin d'être désagréable, il me semble bien périlleux de passer après Inga Rumpf... Ce qui, à mon sens, est tout aussi vrai pour de nombreux autres chanteurs.

mercredi 19 septembre 2012

Zakarrias

Zakarrias : Zakarrias
(1971 - Deram Records)

C'est en Angleterre que l'autrichien Zakarrias (Robert Haumer de son vrai nom), accompagné de musiciens talentueux, sort son unique album. (1) D'une approche originale à une époque où la grande majorité des groupes de rock servent une musique assez lourde où les guitares occupent tapageusement le devant de la scène, la musique de Zakarrias est nettement plus subtile et personnelle. (2)
Aussi riche que varié, offrant une voix très typée, des mélodies marquantes ainsi que de nombreuses ruptures de rythmes, des orchestrations et des arrangements pour ainsi dire parfaits et, sur certains morceaux, une ombre de jazz, Zakarrias est de ces albums qui prennent un peu plus de saveur à chaque écoute. On peut penser au Just a Poke de Sweet Smoke, que certains passages peuvent d'ailleurs rappeler.
La liste des disques inconnus aussi formidables qu'orphelins s'allonge...

Musiciens :
- Martin Harrison : batterie
- Peter Robinson : claviers
- Don Gould : piano
- Geoff Leigh : saxophone, flûte
- Zakarrias : guitares, basse, chant, kazoo (3)

(1) Il semble que deux singles existent également, sous les noms d'Expiration et Bobby Hammer Band, que je ne connais pas...
(2) Difficile à classer, l'album est désigné comme folk, world, country rock, psychedelic rock et prog rock... Bref, à chacun de le placer dans les genre et style qu'il affectionne.
(3) À la demande générale, un kazoo, c'est ça.

mercredi 12 septembre 2012

Le Monde inverti

Christopher Priest : Le Monde inverti
The Inverted World (1974)
éd. Gallimard, Folio SF, 2011
trad. Bruno Martin, couv. Manchu

« J'avais atteint l'âge de mille kilomètres. De l'autre côté de la porte, les membres de la guilde des Topographes du Futur s'assemblaient pour la cérémonie qui ferait de moi un apprenti. Au-delà de l'impatience et de l'appréhension de l'instant, en quelques minutes allait se jouer ma vie. »
Helward Mann est l'un des habitants de la cité Terre, une mégalopole progressant sur le sol inconnu d'une planète effrayante. Il ne sait rien de l'extérieur et doit maintenant jurer qu'il ne révélera jamais ce qu'il y découvrira. Mais le long des rails qui mènent à l'optimum, Helward découvrira un monde dominé par le chaos et la barbarie, des paysages déformés, éclairés par l'hyperbole du soleil.
C'est avec ce roman, où se mêlent sense of wonder et spéculations scientifiques, que Christopher Priest s'imposa en 1974 comme l'un des plus talentueux auteurs de la science-fiction britannique.
C'est avec ce troisième roman que Christopher Priest se fait mondialement connaître, la phrase d'accroche étant devenue l'une des plus célèbres dans le domaine de la science-fiction.
Tout comme le personnage principal, nous découvrons petit à petit les horizons du monde étrange qui l'entoure et les raisons qui expliquent son mode de vie, les choix que son univers lui impose.
Comme dans tous ses romans, c'est la perception des choses et la valeur de la réalité qui sont au centre des préoccupations de l'auteur. Mais, alors qu'il les agrémente d'interrogations sur l'identité et la mémoire dans Le Glamour, ici sa réflexion se porte davantage sur la connaissance et l'enfermement.
Menant une fois encore le lecteur par le bout du nez, Priest nous offre un roman des plus dépaysant qui, à mon sens, n'a pas pris une ride au cours de ces trente-huit ans.