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vendredi 21 août 2015

The J. Geils Band

The J. Geils Band : The J. Geils Band
(1970 - Atlantic)

Après un début sous forme de trio acoustique (1) au milieu des années 60 puis un rapide recrutement, le groupe américain The J. Geils Band sort un premier album portant son nom et proposant un blues-rock énergique et d'excellente tenue qui peut rappeler bon nombre d'autres formations du même type, The Rolling Stones (2) en tête.
Si le groupe ne révolutionne pas le genre, son énergie et ses idées le placent d'emblée aux côtés des meilleurs. En outre, il s'offre le luxe de mettre l'harmonica au cœur de sa musique : véritable phénomène, Richard Salwitz éblouit, aussi bien lorsqu'il s'occupe de la rythmique que lorsqu'il part dans de grandes envolées solistes. Son omniprésence, loin de lasser, insuffle une couleur et une dynamique uniques et bienvenues à l'ensemble.
Sans que cela en fasse un groupe de reprises, ce premier album propose une moitié de titres composés par d'illustres prédécesseurs, (3) une démarche qui les rapproche également beaucoup des Rolling Stones.
Par la suite, la musique du J. Geils Band délaissera le blues et évoluera peu à peu vers une new wave énergique, n'accédant malheureusement plus, à mon sens, aux sommets atteints lors de ces deux premiers disques.
Quelques exemples : Ice Breaker (For The Big "M"), Hard Drivin' Man, On Borrowed Time, Pack Fair And Square.

Musiciens :
- Peter Wolf : chant
John Geils : guitare
Seth Justman : piano, claviers
Danny Klein : basse
- Magic Dick (Richard Salwitz) : harmonica
- Stephen Badd : batterie, chant

(1) John Geils, Danny Klein et Richard Salwitz sont les fondateurs du groupe.
(2) Dans la musique, bien sûr, mais aussi le chant et le bagout de Peter Wolf qui, parfois, présentent des similitudes évidentes avec ceux de Mick Jagger.
(3) John Lee Hooker (5), Otis Rush, Al Perkins et Dave Clark (6),  Robert Rogers et Smokey Robinson (7), Big Walter Price (10) ainsi qu'Albert Collins (11), auxquels s'ajoute Juke Joint Jimmy (3) qui signe également deux des meilleurs titres de l'album suivant (The Morning After, en 1971, principalement composé par Peter Wolf et Seth Justman mais proposant également des reprises) et participe à l'écriture et aux arrangements de plusieurs albums du groupe.

mercredi 22 juillet 2015

Un regard en arrière

Edward Bellamy : Un regard en arrière
éd. Aux forges de Vulcain, 2014
Locking Back (1888)
trad. Francis Guévremont, couv. Enza Chaffron - DA Geoffrey Dorne

Julian West, un jeune et riche Bostonien, s'endort un soir de mai 1887 et se réveille en l'an 2000. Grâce à son hôte le Dr Leete, il découvre, incrédule et émerveillé, une Amérique radicalement différente. Plus de riches, plus de pauvres, plus de problèmes matériels... plus de décisions à prendre : une société-mécanique où chaque rouage est à sa juste place.
Mêlant engagement radical et imaginaire visionnaire, Bellamy accompagne son héros dans une fable politique, décrivant un futur à la fois sombre et lumineux. Anticipation rétro, Un regard en arrière ne peut que surprendre le lecteur du XXIe siècle, qui trouvera dans le rêve de perfection de Julian West une utopie glaçante aux relents totalitaires.
Un monde sans argent afin de faire disparaître jusqu'à l'idée-même d'inégalité sociale ?
Si cette dernière, aussi séduisante soit-elle, pouvait paraître fortement improbable en 1888, (1) elle l'est tout autant quelques 127 années plus tard après de nombreuses crises et le triste spectacle d'un capitalisme qui continue d'échapper à tout contrôle.
C'est cette idée que l'auteur s'emploie à décrire avec précision, construisant méthodiquement le fonctionnement de la société qui en découlerait, multipliant les exemples d'injustices déjà présentes à son époque et s'efforçant de « démontrer » que son application pourrait remédier à bien des maux.
Cependant, si précise soit-elle, cette description ne déborde pas du système en vigueur dans le roman et laisse une impression de froideur, de rigidité et, peut-être, de ce que la quatrième de couverture appelle « utopie glaçante aux relents totalitaires ». À mes yeux, ce roman est loin d'être sombre bien que certains aspects me fassent regretter un manque de mise en scène et l'absence d'une description plus large qui permettraient de se faire une idée plus précise du monde décrit.
Un regard en arrière semble avoir énormément marqué les esprits et suscité l'enthousiasme à sa parution. (2)
Pas assez, malheureusement... (3)

(1) Année de parution du roman de Bellamy aux États-Unis sous le titre Looking Backward.
(2) Il s'est presque aussi bien vendu que La Case de l'oncle Tom, c'est dire...
(3) Plus de précisions sur la page Wikipédia consacrée à l'auteur.

samedi 30 mai 2015

La Ménagerie de papier

Ken Liu : La Ménagerie de papier
éd. Le Bélial' et 42 (Ellen Herzfeld et Dominique Martel), 2015
trad. Pierre-Paul Durastanti, couv. Aurélien Police

« Elle plaque la feuille sur la table, face vierge exposée, et la plie. Intrigué, j'arrête de pleurer pour l'observer. Ma mère retourne le papier et le plie de nouveau, avant de le border, de le plisser, de le rouler et de le tordre jusqu'à ce qu'il disparaisse entre ses mains en coupe. Puis elle porte ce petit paquet à sa bouche et y souffle comme dans un ballon.
"Kan, dit-elle. Laobu." Elle pose les mains sur la table, puis elle les écarte. Un tigre se dresse là, gros comme deux poings réunis. Son pelage arbore le motif du papier, sucres d'orge rouges et sapins de Noël sur fond blanc.
J'effleure le petit animal qu'a créé Maman. Il remue la queue et se jette, joueur, sur mon doigt... »
Ken Liu est né en 1976 à Lanzhou, en Chine, avant d'émigrer aux États-Unis à l'âge de onze ans. Titulaire d'un doctorat en droit (université de Harvard), programmeur, traducteur du chinois, il dynamite les littératures de genre américaines, science-fiction aussi bien que fantasy, depuis une dizaine d'années, collectionnant distinctions et prix littéraires, dont le Hugo, le Nebula et le World Fantasy pour la seule « Ménagerie de papier », ce qui demeure unique à ce jour. Le présent recueil, sans équivalant en langue anglaise et élaboré au sein d'un corpus considérable, consacre l'éclosion du plus brillant des talents, protéiforme et singulier – l'avènement d'un phénomène.
Regroupant dix-neuf des presque cent-vingt nouvelles de l'auteur, La Ménagerie de papier propose une palette que ce dernier considère lui-même comme étant « un échantillon représentatif de [ses] intérêts, de [ses] obsessions et de [ses] objectifs ».
D'une richesse étonnante et très souvent d'une grande profondeur, ces textes courts (1) confirment sans conteste qu'il était absolument nécessaire de publier un tel ouvrage en France.
Si les thèmes et genres abordés par l'auteur sont nombreux (2), il s'en trouve un, à mon sens, qui les relie tous : la difficulté rencontrée par l'esprit à transmettre ses idées, la quasi incapacité qu'éprouve l'être humain à se faire comprendre et à déployer l'effort nécessaire pour comprendre l'autre, que cet autre lui soit proche ou radicalement étranger.
Cette thématique commune, Ken Liu la présente magistralement dans l'avant-propos (3) qui ouvre le recueil, insistant bien sur la difficulté que représente la communication, allant jusqu'à taxer cette dernière de miracle.
Après avoir parcouru plusieurs critiques de ce recueil, je me réjouis de constater qu'il est très apprécié. Pourtant, beaucoup de propos me font penser que Ken Liu, malgré les louanges, n'est peut-être pas lu avec toute l'attention qu'il mérite et, du coup, sera paradoxalement sous-estimé. (4)
Entre diverses interprétations, beaucoup de lecteurs ont vu dans certaines de ses nouvelles des hommages à d'autres auteurs. Personnellement, je n'ai pas ressenti la même chose et je ne crois pas qu'un thème ou le traitement d'une idée fasse d'un texte un hommage à d'autres plus anciens ayant utilisé les mêmes.
Un exemple flagrant : « Nova Verba, Mundus Novus », une courte nouvelle enjouée (5) qui utilise la représentation du monde originaire d'Inde et présente dans la cosmogonie chinoise (le monde reposant sur le dos de quatre éléphants qui reposent eux-mêmes sur le dos d'une tortue qui est elle-même posée sur le dos d'un serpent) fait dire à de nombreuses personnes qu'il s'agit d'un hommage à Terry Pratchett et à son Cycle du Disque-Monde où l'on retrouve le même symbole. Peut-être... Mais les origines de l'auteur de cette nouvelle me font penser que cette interprétation est probablement erronée.
Sans la moindre fausse note, La Ménagerie de papier confirme l'immense talent d'un auteur et, comme beaucoup d'autres lecteurs, je vais surveiller attentivement la moindre publication de ses écrits chez nous, dans l'attente d'un autre miracle : la parution d'un second recueil.
Une merveille.

(1) Certains ne faisant qu'une ou deux pages, les plus longs ne dépassant pas quarante pages.
(2) De l'enquête policière à la science-fiction, de la fantasy à la transhumanité, du pastiche au questionnement sur la foi, du fantastique à l'expansion de l'être humain dans l'espace...
(3) Qui est disponible au téléchargement et dans son intégralité sur cette page (sous l'illustration de couverture).
(4) Mais je peux bien entendu me tromper et, sincèrement, c'est ce que je souhaite de tout cœur !
(5) S'interrogeant sur l'impact du langage sur la perception que l'on se fait du monde.

mercredi 25 février 2015

Pryapisme

Pryapisme : Rococo Holocaust
(2010 - autoproduction)

Existant depuis 2000, le groupe de rock instrumental français Pryapisme fait partie de ces formations dont l'éclectisme est tel qu'il les place d'emblée à part dans le paysage déjà fortement bigarré du rock. (1)
Définir la niche créée par ces groupes est difficile, mais il semblerait que l’appellation Nawak-metal soit apparue en divers endroits de la toile. (2)
Si la référence à Mr Bungle semble évidente, (3) Pryapisme, tout en posant sa personnalité bien trempée, multiplie les styles et les genres, s'amuse à les superposer, à les mélanger autour de morceaux à l'ossature solide.
Sur Rococo Holocaust, metal (toutes tendances, assez souvent les plus violentes), rock, electro, jazz et classique se croisent mais font toujours de la place lorsque d'autres genres pointent leur nez. Et c'est souvent, ne serait-ce que, parfois, pour quelques secondes seulement. Le tout étant plein d'humour, orné d'ambiances et de sons faisant référence aux jeux vidéo, récurrents tout au long de l'album, et de diverses félineries (4) nous rappelant sans cesse que le chat gardant sévèrement la pochette fait partie intégrante du disque.
Le second album de Pryapisme, (5) s'il est plus produit, est aussi à mon sens plus violent, sombre, torturé. Mais les références et clins d'œil y sont tout aussi nombreux que dans le premier. Son écoute ne provoque rien moins que l'envie de repasser le premier qui, à son tour, provoque l'envie d'écouter le second. (6)
Quelques exemples : Suppozitorium granifujnikoi ?Le Doryphore de KafkaDarkness Lobotomy Insurrection.

Musiciens :
- Benjamin Bardiaux : claviers, synthétiseur, chant
- Alex Peronny : basse, contrebasse
- Nicolas Sénac : guitares, mandoline, chant
- Aymeric Thomas : batterie, percussions, électronique, clarinette, scie musicale, chant


(1) J'inclue dans ce mot tout ce qui va de Bill Halley à Meshuggah.
(2) Ou Nawak-core. WTF-core je suppose en anglais...
(3) Et visiblement avouée, ce serait le point commun entre les membres du groupe et leurs goûts personnels allant distinctement vers le rock (forcément), le jazz et le classique.
(4) Authentiques ou trafiquées, vous pouvez vous amuser à les dénombrer si vous avez perdu votre puzzle (ou autre jeu débile). Non, je n'ai pas encore commencé...
(5) Hyperblast Super Collider, 2013.
(6) Suis-je clair ?
Dans le cas inverse, le batteur et le guitariste du groupe s'expriment, par exemple, ici et . Les albums sont disponibles ici à partir de 7 € (je pense qu'ils valent plus, mais je peux bien entendu me tromper...).

samedi 14 février 2015

Tigran Hamasyan

Tigran Hamasyan : Mockroot
(2015 - Nonesuch)

Sixième disque du compositeur et pianiste Tigran Hamasyan, Mockroot dévoile une fois de plus le talent incontournable du musicien arménien et semble élargir encore son terrain de jeu.
Toujours piochant dans de nombreuses influences (1) mais fortement marquée d'une empreinte des plus personnelles,  la musique de Mockroot nous emmène vers des contrées aux paysages très contrastés.
Ballades tendres ou mélancoliques, soudaines envolées arythmiques et incisives qui mêlent les inspirations, boucles et sonorités qui ne feraient pas pâlir bon nombre de groupes electro, martelages lourds et puissants, mélodies chantées... 
Ici, la guitare électrique présente dans l'album Red Hail a disparu, laissant néanmoins les influences metal bien présentes.
Autant d'ingrédients qui font de ce disque, après de très nombreuses écoutes, un plaisir toujours renouvelé, jamais avare de découvertes et de surprises.
Une merveille.
Vivement le concert ! (2)

Musiciens :
- Tigran Hamasyan : piano, claviers et chant
- Sam Minaie : basse
- Arthur Hnatek : batterie
(3)

(1) Principalement le jazz et le rock mais également la tradition musicale arménienne et le metal. Pour ce qui est de ce dernier, les admirateurs du groupe Meshuggah ne s'y sont pas trompés et laissent connaître leur enthousiasme parmi les commentaires des vidéos mises en exemples. (4)
(2) Le 03 mars au Trianon (Paris 18), 20h00.
(3) Je n'ai pu trouver nulle part le nom de la chanteuse présente sur Mockroot.
(4) Pour ceux que la fusion du jazz et du metal intéresse, Tigran Hamasyan dévoile (ou confirme) ses goûts et influences ici.

jeudi 22 janvier 2015

Gold

Gold : Mission Rock
(1971 - World In Sound)

Second album (1) du groupe américain Gold, Mission Rock, enregistré live, fait partie de ces pépites longtemps passées inaperçues à qui la magie d'internet permet de rendre le mérite qui leur est dû.
Bizarrement estampillé comme groupe de jazz-rock sur plusieurs sites, Gold propose un blues-rock énergique traversé de rythmiques funk, que la présence de percussions et de la voix éclatante de Robin Sinclair sur-vitamine.
Inventive, riche, bavarde, heureuse et enlevée, la musique de Gold pousse facilement à la multiple écoute et fait de ce disque l'un de ceux dont il est excessivement difficile de sortir.
Ne s'y étant pas trompé, Country Joe McDonald avait fait plus que repérer la formation puisqu'il est l'auteur de deux des morceaux de l'album. (2)
(3)
Un exemple : L'album, tel que je l'ai découvert sur le net.

Musiciens :
Chico Moncada : basse
Sebastian Nicholson : congas
Roy Garcia : batterie
Joe Bajza : guitare
Ron Cabral : percussion
Ed Scott : guitare
Robin Sinclair : chant

(1) Le premier, album éponyme, à mon sens moins intéressant et qui présente un son aussi sourd que celui de Mission Rock est lumineux et vivant.
(2) Piece Of Your Action et Summer Dresses, morceaux qu'il n'a pas joués sur ses propres disques.
(3) Plus de renseignements sur les musiciens de Gold sont à lire ici et  (déroulez jusqu'au commentaire).