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Citations

Les femmes, dans ce pays, elles ont un mental, hein ! Entre ceux qui leur disent comment s'habiller, ceux qui veulent pas qu'elles avortent, ceux qui les insultent, ceux qui les harcèlent, ceux qui les violent, ceux qui les frappent, ceux qui les tuent et ceux qui font tout en même temps... Si tu rajoutes à ça l'écart de salaire et la charge mentale, c'est à se demander comment ça se fait qu'elles nous butent pas dans notre sommeil. Normalement, on devrait avoir des bites coupées accrochées dans tous les halls d'immeubles !
Waly Dia, in Le Grand dimanche soir ; France Inter, septembre 2023.

On est incapable d'avoir une politique a minima en accord avec ce qui est censé être nos valeurs. Mais pour être honnête, j'ai de plus en plus de mal à comprendre ce que sont les valeurs françaises aujourd'hui, personnellement.
Gilles Dorronsoro, in Le Temps du débat ; France Culture, 17 août 2021.

Une fois qu'on a tout compris, il ne reste plus qu'à laisser tomber.
Lucius Shepard, in Le Livre écorné de ma vie (Dog-Eared Paperback of My Life, 2009) ; Le Bélial', éd. 2021, P.133.

Tu es un romantique.
[...]
Et pas seulement pour ce qui concerne les femmes. Dans ta vie aussi. C'est ce qui fait le plus mal, sauf que les gens ne le comprennent pas. Tu ressens tout deux fois plus fort. Ça ne te fera aucun bien. Si tu ne fais pas attention, ce grand cœur te rendra fou.
Priya Sharma, in Ormeshadow (Ormeshadow, 2019) ; Le Bélial', éd. 2021, p. 136.

Le problème, pour moi, aujourd'hui, c'est : comment croire en une société qui s'en fout ?
Yasmine Motarjemi, France Culture, 12 mai 2017.

Ma vision de la vie a toujours été que nous ne devons pas nous mettre dans des cases, les uns et les autres.
Judith Butler, France Culture, 14 mai 2021.

Les propos du président Macron ne sont pas toujours suivis d'effets. Je lui laisse ses propos. [...] Les propos du président Macron sont ce qu'ils sont.
Nathalie Coutinet, in La Méthode scientifique ; France Culture, 04 mars 2021.

J'ai compris que le savoir écrase, détruit et dévore, que le posséder est à la fois un bonheur et une grande souffrance. J'étais une créature infime, coincée dans une crevasse d'un univers indifférent. Je le savais désormais.
Carmen Maria Machado, in Son corps et autres célébrations (Her Body and Other Parties, 2017) ; Éditions de l'Olivier, éd. 2019, p. 277.

« VULNÉRABLE » : Pas la moindre victime à signaler durant trois jours d'affilée au commissariat. Pas de viols. Pas de meurtres. Pas de viols suivis de meurtres. Pas d'enlèvement. Pas d'enfants abusés ni de pédopornographie, vendue ou achetée. Pas de bagarres. Pas d'agressions sexuelles. Pas de harcèlement sexuel. Pas de proxénétisme. Pas de trafic d'êtres humains. Pas d’attouchements dans le métro. Pas d'inceste. Pas d'attentat à la pudeur. Pas de maniaque. Pas même un coup de téléphone obscène. Puis, au crépuscule, un mercredi, un homme siffle une femme qui se rend à sa réunion des Alcooliques anonymes. La ville tout entière relâche son souffle longtemps retenu et tout redevient normal.
Carmen Maria Machado, in Son corps et autres célébrations (Her Body and Other Parties, 2017) ; Éditions de l'Olivier, éd. 2019, p. 112.

– Être maudit, c'est savoir que votre discours ne peut pas avoir d'écho, parce qu'il n'y a pas d'oreilles capables de vous comprendre. En cela, être maudit ressemble à la folie, lâcha brusquement Soledad. Être maudit, c'est ne pas correspondre à son époque, à sa classe sociale, à son milieu, à sa langue, à la culture à laquelle on est censé appartenir. Être maudit, c'est désirer être comme les autres, mais ne pas pouvoir. Et vouloir être aimé, mais ne susciter que de la peur ou peut être du rire. Être maudit, c'est ne pas supporter la vie et surtout ne pas se supporter soi-même.
Tout le monde était debout, silencieux, à la regarder. Ils étaient certainement en train de se dire : et à quoi ça rime, ça, maintenant. Ça aussi, c'était le propre des maudits. Provoquer de la gêne par sa simple présence.
Rosa Montero, in La Chair (La Carne, 2016) ; Métailié, éd. 2017, p. 21.

Mais l'enfant est une personne sérieuse. C'est un étonnant travailleur, acharné, infatigable, attentif, lucide et précis. Dès l'instant où il vient au monde, c'est un explorateur insatiable, téméraire, curieux, qui se sert de ses sens et de son intelligence comme un scientifique ; toute son énergie est tendue vers la connaissance.
Elena Gianini Belotti, in Du côté des petites filles (Dalla Parte delle Bambine, 1973) ; Des femmes, éd. 2009, p. 134.

Dans les rapports quotidiens entre adultes et enfants, l'injonction « tiens-toi tranquille » est l'une des plus fréquentes. Pour l'enfant, elle est certainement tout à fait incompréhensible, car se mouvoir ne dépend pas d'une décision qui lui serait propre, mais d'une impulsion aussi impérieuse que le besoin de manger.
Elena Gianini Belotti, in Du côté des petites filles (Dalla Parte delle Bambine, 1973) ; Des femmes, éd. 2009, p. 105.

Ce n'est pas en
disciplinant et en réduisant l'affectivité féminine comme on a toujours réduit et mutilé celle des hommes, ni en les empêchant de s'exprimer librement (un homme ne s'émeut pas, ne s'attendrit pas, ne pleure pas, ne se désespère pas), qu'on peut espérer enrichir les individus.
Elena Gianini Belotti, in Du côté des petites filles (Dalla Parte delle Bambine, 1973) ; Des femmes, éd. 2009, p. 67.

L'univers,
affirmait Maï, est trop vaste pour se laisser brider par notre entendement. Les lois physiques reflètent notre organisation cérébrale et le cosmos n'a aucune obligation de s'y soumettre.
Christian Léourier, in Helstrid ; Le Bélial', éd. 2019, p. 45.

En se lançant dans l'aventure, les hommes avaient choisi d'ignorer une vérité fondamentale : ils ne vivaient pas sur la Terre, mais en symbiose avec elle.
Christian Léourier, in Helstrid ; Le Bélial', éd. 2019, p. 70.

Heureusement, Jare a des préservatifs [...]. En tant qu'éloï mariée, je ne pourrais pas en acheter moi-même sans ordonnance et sans solides raisons médicales, car ce sont les virilos qui décident de la composition de la famille. Je ne veux pas de bébé. Ce pourrait être une fille.
Johanna Sinisalo, in Avec joie et docilité (Auringon ydin, 2013) ; Actes Sud, éd. 2016, p. 277.

Pour Fabian, la femelle idéale possède trois qualités : elle doit lui être utile d'un point de vue intellectuel ; elle doit se trouver en position de faiblesse, de sorte que même un mâle puisse traiter avec elle ; elle ne doit avoir aucun intérêt à s'accoupler avec lui ou à lui faire du mal.
Adrian Tchaikosvsky, in Dans la toile du temps (Children of Time, 2015) ; Denoël, éd. 2018, p. 358.

La musique est la chose au monde la plus estimable.
Yves et Ada Rémy, in La Maison du Cygne (1978) ; Presses Pocket, éd. 1986, p. 49.

Ils ont un besoin ardent d'autorité et d'un sens véritable à leur vie. De quelqu'un à admirer et à suivre. N'importe où.
J. G. Ballard, in Que notre règne arrive (Kingdome Come, 2006) ; Folio, éd. 2011, p. 338.

Les gens ne le savent pas, mais l'ennui les rend dingues. Leur grand défoulement, c'est le sport. Quand le sport en arrive à jouer un rôle important dans la vie d'une population, vous pouvez être sûr qu'elle s'ennuie à en devenir idiote et qu'elle attend l'occasion de casser les meubles.
J. G. Ballard, in Que notre règne arrive (Kingdome Come, 2006) ; Folio, éd. 2011, p. 122.

Je hais l'espèce humaine en général, mais ne puis m'empêcher de l'aimer dans le détail. Je tourne en rond dans cette névrose. J'ai cent raisons de ne pas me suicider, mais aucune de survivre.
Raymond Cousse, in L'Envers vaut l'Endroit ; Le Dilettante, 1986.

J'ai remarqué que même ceux qui soutiennent que tout est prédestiné et qu'on ne peut rien y changer regardent avant de traverser la rue.
Stephen Hawking.

Je pense que l'espèce humaine a vraiment développé la fiction comme une façon de comprendre la réalité. Et nous pensons que nous pouvons comprendre le monde par les mathématiques, par la raison, par la rationalité, le débat... mais, au bout du compte, on en arrive toujours à des histoires.
Ken Liu, in La Méthode scientifique ; France Culture, 9 septembre 2016.

Nous cherchons à être justes envers les peuples dont nous avons la responsabilité en tant que mentors en refusant de recourir à la solution toujours évidente d'une intervention facile. On pourrait intervenir et interférer à chaque occasion et à chaque instant, quand les événements ne se déroulent pas comme toute créature honnête et raisonnable le souhaiterait. Mais à chaque intervention, à chaque interférence – même avec les meilleures intentions du monde, et même si elles semblent parfaitement justifiées sur la simple base de leurs effets immédiats –, on retire progressivement, de façon subtile mais inexorable, leur liberté et leur dignité aux gens qu'on cherchait simplement à aider.
Iain M. Banks, in Trames (Matter, 2008) ; Le Livre de Poche, éd. 2009, pp. 370-371.

– Ne rien faire est toujours plus facile, dit Ferbin sans chercher à cacher son amertume.
– Ne rien faire quand on est tellement tenté d'agir, et qu'on a tous les moyens de le faire, est beaucoup plus difficile. Cela ne devient plus facile que lorsqu'on comprend qu'en ne faisant rien, on agit indirectement pour le bien des autres.
Iain M. Banks, in Trames (Matter, 2008) ; Le Livre de Poche, éd. 2009, p. 372.

L'essentiel à se rappeler est que, pour l'essentiel, ce que vous verrez sera merdique.*
* La loi de Sturgeon, quoi, en moins précis. (Note du Drone)
Iain M. Banks, in L'Essence de l'art (The State Of The Art, 1991) ; Le Livre de Poche, éd. 2013, p. 179.

– Mais c'est nous qui avons été à l'origine de tout ça ; sans nous...
– Et qui a été à notre origine ? Un globule visqueux sur une autre boule de roche ? Une supernova ? Le big bang ? Quel intérêt, l'origine du phénomène ?
– Tu ne me prends pas au sérieux, hein ?
– Je te trouve très sérieusement atteint.
Iain M. Banks, in L'Essence de l'art (The State Of The Art, 1991) ; Le Livre de Poche, éd. 2013, p. 244.

Alors qu'il s'éloignait, je l'appelai : « Est-ce que vous croyez en Dieu ? » [...]
Il secoua la tête. « Quand j'étais enfant, je croyais. Plus maintenant. C'était une belle idée... mais elle n'avait aucun sens. » [...]
« Mais alors, la vie n'est-elle pas insupportable ? » demandai-je.
Il rit. « Pas tout le temps. »
Greg Egan, in Océanique (Oceanic, 1999) ; Le Livre de Poche, éd. 2012, p. 378.

Vous êtes ou bien très sage, ou bien très ignorant.
– Ou encore les deux, admit Dietrich en souriant.
Michael J. Flynn, in Eifelheim (Eifelheim, 2006) ; Le Livre de poche, éd. 2012, p. 198.

Pour autant que nous le sachions, nous sommes seuls dans un univers indifférent. Nous ne voyons de signe d'intelligence nulle part hors de la Terre. Peut-être sommes-nous les premiers. Ou les derniers. Le Système solaire a mis si longtemps à faire évoluer l'intelligence qu'il semble peu probable qu'il y ait jamais une autre espèce comme la nôtre.
Stephen Baxter, in Temps (Time, 2007) ; Pocket, éd. 2011, p. 11.

Emma eut la sinistre vision d'un équipage avançant clopin-clopant à travers l'espace dans un module tournoyant, exigu et puant, s'échinant sur les tapis de course pour simplement rester en vie et tremblant de peur chaque fois que le Soleil ferait un rot.
Stephen Baxter, in Temps (Time, 2007) ; Pocket, éd. 2011, p. 228.

De toute façon, elle savait au plus profond d'elle-même qu'elle n'avait jamais vraiment voulu d'enfants. Elle avait vu comment ils tombaient du ciel telles des bombes à neutron braillardes et faisaient exploser la vie des gens. Elle était assez honnête pour admettre qu'elle était trop égoïste pour cela ; sa vie, la seule qu'elle avait, lui appartenait...
Stephen Baxter, in Temps (Time, 2007) ; Pocket, éd. 2011, p.386.

La croissance économique n'est pas possible. Mais la croissance a toujours été une illusion que nous achetions en exploitant d'autres peuples ou les ressources irremplaçables de la Terre, ou en brûlant le futur de nos enfants.
Stephen Baxter, in Temps (Time, 2007) ; Pocket, éd. 2011, p.671.

La civilisation est aux groupes humains ce que l'intelligence est aux individus. Elle est un moyen d'unir des intelligences individuelles pour réaliser l'adaptation des groupes à leurs milieux.
La civilisation, comme l'intelligence, peut remplir efficacement, adéquatement, sa fonction adaptatrice, ou échouer. Quand la civilisation échoue et ne peut servir l'homme, elle est appelée à disparaître, à moins que des forces internes ou externes ne prennent le relais de l'union.
Octavia E. Butler, in La Parabole du semeur (Parable of the Sower, 1993) ; Au Diable Vauvert, éd. 2001, p. 123.

L'exploration de l'espace et sa colonisation sont peut-être le seul héritage constructif du siècle passé. Mais il est difficile de le faire comprendre aux gens, quand il y a tant de souffrances et de misère hors des murs de nos petites communautés.
Octavia E. Butler, in La Parabole du semeur (Parable of the Sower, 1993) ; Au Diable Vauvert, éd. 2001, p. 27.

Des tas de gens voient Dieu comme un père, ou comme un flic, ou comme un roi. Il y a du Superman dans leur Dieu. Superman en moins rigolo. D'autres pensent que Dieu, c'est un autre mot pour nature. Bizarre, quand on pense que l'homme n'a de cesse qu'il ne détruise la nature et que la nature ne se défend pas trop mal de son côté pour nous rendre la vie misérable.
Il y en a aussi qui pensent que Dieu est un esprit, une force, une réalité ultime. Demandez-leur ce qu'ils entendent par là et vous aurez autant de réponses que d'individus. Alors, qui est Dieu ? Juste un nom désignant ce qui peut vous donner le sentiment d'être protégé ?
Octavia E. Butler, in La Parabole du semeur (Parable of the Sower, 1993) ; Au Diable Vauvert, éd. 2001, p. 20.

Il avait toujours semblé ironique à Ian que lorsque Yakov Berendt inventa le convertisseur d'aliments, il avait joyeusement prédit la fin des famines.
John Brunner, in Éclipse totale (Total eclipse, 1974) ; Le Livre de poche, éd. 1991, p. 37.

Il existe des plages, des déserts et des dunes de connaissance dont nous ne soupçonnons même pas l'existence, sans parler d'y avoir jamais mis les pieds. Les personnes dont nous devons nous méfier sont celles qui pensent connaître ce qu'il faut savoir.
Stephen Fry.

Une carte du monde qui n'inclurait pas l'utopie ne vaut même pas qu'on la regarde.
Oscar Wilde.

Je ne suis pas de ceux et de celles qui redoutent l'avenir.
Simone Veil, discours prononcé le 26 novembre 1974 à l'Assemblée nationale.

Avant longtemps, ils se voyaient régulièrement pour se livrer à des jeux salissants mais vaguement agréables, lors desquels ils s'arrangeaient pour rendre improbable tout transfert de matériel génétique, humain ou viral.
Greg Egan, in Eugène (Eugene, 1990) ; Axiomatique, Le Livre de Poche, éd. 2009, p. 69.

Tu sais ce que c'est, les jeux d'argent ? Une sorte de taxe : une taxe sur la stupidité. Une taxe sur la cupidité. Une certaine quantité d'argent change de main de façon aléatoire, mais le flux va toujours dans le même sens : vers le gouvernement, les opérateurs de casinos, les bookmakers, le crime organisé. Si jamais tu gagnes, ça ne sera pas contre eux. Ils prendront toujours leur part. Tu auras gagné, oui, mais contre tous les perdants, contre tous les fauchés, et c'est tout.
Greg Egan, in Eugène (Eugene, 1990) ; Axiomatique, Le Livre de Poche, éd. 2009, p. 66.

Comment fonctionne-t-il, maintenant ? Demanda Brad Compton.
– Oh, de diverses manières. Si c'est la Proposition Un qui est votée, pas un seul choureur avide ne pourra posséder sa trivi grandeur nature tant q'une seule personne inscrite dans le réseau sera dans l'impossibilité de manger à sa faim. Personne n'aura le droit de posséder un yacht tant qu'il y aura des gens sans toit. Personne ne fera le tour de la planète en croisière de luxe tant que quelqu'un risquera de mourir d'une maladie que nous savons guérir.
– Pour un début, ce n'est pas mal, fit Sweetwater.
John Brunner, in Sur l’onde de choc (The Shockwave Rider, 1975) ; Le Livre de poche, éd. 1990, p. 91.

S'il existe un phénomène tel que le mal absolu, il consiste à traiter un autre être humain comme un objet.
John Brunner, in Sur l’onde de choc (The Shockwave Rider, 1975) ; Le Livre de poche, éd. 1990, p. 91.

Votre attitude ressemble à celle d’un homme qui se contente de contempler une rivière sans s’intéresser à sa source, ni à son bassin, ni aux variations de pluie saisonnières, ni à la quantité de limon qu’elle charrie.
– Je constate que vous ne parlez pas des poissons qui sont dans la rivière. Ni de la soif qu’elle étanche.
– Est-ce en restant assis sur la rive que vous saurez pourquoi il n’y a pas de poisson cette année ?
– Est-ce que c’est en mesurant le débit horaire que vous saurez pourquoi la rivière est belle ?
John Brunner, in Sur l’onde de choc (The Shockwave Rider, 1975) ; Le Livre de poche, éd. 1990, p. 91.

Il y a deux catégories d’imbéciles. Ceux qui disent : « Cela est ancien, donc bon », et ceux qui affirment :
« Cela est nouveau, donc meilleur ».
John Brunner, in Sur l’onde de choc (The Shockwave Rider, 1975) ; Le Livre de poche, éd. 1990, p. 91.

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